Jérémy nous parle d’identité de genre plurielle !

Nous le voyons de plus en plus tous les jours. Les mouvements LGBTQIA+ et féministes nous ont montrés que le genre n’était pas si binaire et figé que la société le défini. Au cours de l’histoire, nous pouvons trouver des sociétés qui ont pleinement accepter ces identités plurielles. Ainsi, les amérindiens utilisent le terme de « deux esprits » ou « bispirituel » pour les personnes non-binaires en plus des quatre autres genres reconnus dans leur société (femme ; homme ; homme-femme ; femme-homme).

Dans ce nouveau questionnement, il est parfois facile de perdre ces repères. Je vous joins donc un guide écrit par l’association Transat et co-signé par la DILCRAH.

Ce guide complet est bien écrit. Vous pourrez trouver une mine d’information sur le transidentité et la non-binarité. Il est spécialement conçu à l’usage des personnes cis (à vous de découvrir 😊).

Welcomin « Comin-G est dans le pré »

En ce Saint Sylvain, fête de notre co-président mais également de la forêt, le welcomin aura une thématique printanière !

Un quizz champêtre sera animé par MsieurDam ! Préparez vos herbiers et vos paniers pour ce moment bucolique !

Le rendez-vous aura lieu

jeudi 4 mai 2023 à partir de 18h30

dans la clairière du bar Le Yono, 37 Rue Vieille du Temple, 75004 PARIS (métro 1 station Saint Paul ou Hôtel de Ville).

Tout le monde est bienvenu donc n’hésitez pas à en parler autour de vous !

À bientôt 👋

MsieurDam

Welcomin « Au mois d’avril, ne te découvre pas d’un fil ! »

Comme le dit le dicton, au mois d’avril ne te découvre pas d’un fil. Notre rendez-vous mensuel tournera donc autour du fil.
Il ne faudra donc pas perdre le fil dans notre animation présentée par notre coprésident Sylvain.

Nous espérons que ce jeu ne vous donnera pas du fil à retordre.

Nous vous invitons à suivre le fil d’Ariane qui vous mènera directement au bar Le Yono, 37 rue Vieille du Temple, 75004 PARIS (Métro 1 station Saint Paul ou Hôtel de Ville) le jeudi 6 avril 2023 à partir de 18h30.

À très vite.

” Le bleu du caftan”

La réalisatrice de ce film, Maryam Touzani, s’exprimait avant la séance et nous disait « L’Amour ne se définit pas »

Dans cette histoire filmée au Maroc, nous découvrons un homme marié à une femme qui vit tout en cachant son homosexualité. Un jeune homme fait son entrée au milieu du couple et va être le déclenchement d’une forme de prise de conscience à l’égard de la tradition qui fait obstacle à la vie.

Mina, la femme d’Halim, au travers d’une lutte contre la maladie et pour la vie, va apporter sa bénédiction à la réelle personnalité de son époux et lui intimera l’ordre de ne plus avoir peur d’aimer.

La fabrication du caftan bleu rythme cette histoire merveilleuse et en sera le fil rouge.

Nous restons les yeux rivés à la beauté des personnages, aux mains de ces deux hommes qui dansent sur le tissu que l’on imagine soyeux et délicat. Les plans resserrés nous maintiennent dans le cercle de cette histoire intime et fabuleuse autour des milles et une façons d’aimer. La sensualité transpire des jeux de regards et des corps qui se frôlent.

Parce que l’amour n’est pas définissable, il peut nous emporter jouer comme ici sur la gamme de ses innombrables facettes. Il doit être à l’image de ce caftan fabuleux : beau, unique, délicat et solide pour tenir contre le temps.

La fin est juste magnifique …..

” Arrête avec tes mensonges “

Les regards se croisent, les corps s’attirent, le temps s’arrête. Ces deux êtres s’approuvent et se transportent sur le chemin de la passion amoureuse qui se joue ici sous le sceau du secret. Un secret qui va sceller le drame de deux vies.

« Arrêtons avec nos mensonges » parce que les mensonges de toute façon ne tuent pas l’amour, non…..pas du tout ! Ils tuent juste la possibilité de vivre cet amour pleinement, intensément et au grand jour. L’amour passionnel, lui, reste …..il reste avec violence et acharnement, il fait du mal si on ne l’écoute pas, si on ne l’entend pas. Mensonges aux autres ou bien à nous-mêmes : nous ne serons jamais soulagés.

La «  bulle » est protectrice autant que destructrice

Alors que ceux que l’amour universel dérange se taisent et que ceux qui le vivent osent prendre cette liberté d’exister comme ils/elles le souhaitent.

« On écrit toujours à quelqu’un »

Après avoir vu ce film, j’ai eu tout de suite l’envie d’écrire et de suivre l’auteur de cette histoire pour « écrire à quelqu’un » ou plus exactement à toutes celles et tous ceux qui par tradition, aveuglement, incompréhension ou pure bêtise font se tordre de douleur les amours purs et soyeux, ces amours qui dans l’infinité du temps s’accrochent à nos cœurs et ne meurent jamais.

L’amour n’est-il pas la fine fleur de nos vies ? Est-ce qu’il ne mérite pas que nous nous levions le poing serré et bien haut ? Est-ce qu’il ne mérite pas que, furieusement, nous nous battions contre ce qui l’empêche de fleurir ?

Moi je crois que si, il le mérite. Parce que chaque fois que nous ne nous soulevons pas contre ce qui empêche l’amour de fleurir c’est la mort qui gagne et qui l’emporte encore, brûlant….