Chère adhérente, Cher adhérent, Nous avons le plaisir de te convier à l’Assemblée Générale annuelle de ton association.
Nous te proposons de nous retrouver en présentiel samedi 1er mars 2025 à partir de 13h45, au siège de l’association :
Maison des Associations Mairie de Paris Centre (ex-Mairie du 3ème arrondissement) 5, rue Perrée, 75003 Paris
Déroulé prévu :
13h45 : Accueil
14h00 : Rapport moral et rapport financier 2024
15h00 : Projets 2025 et élection du conseil d’administration
16h00 : Fin de l’AG
Ordre du Jour de l’AG :
Ordre du jour – vote
Rapport moral et bilan 2024 – vote
Rapport financier 2024 + montant des cotisations 2026 – votes
Projets 2025
Mobilisation des adhérent-e-s et appel à candidature
Élection du Conseil d’Administration 2025
Fin de l’Assemblée Générale
Ce moment est l’occasion de :
participer à nos échanges et débats ;
nous soumettre des idées et échanger sur l’avenir de COMIN-G.
Il s’agit de donner un avenir à COMIN-G, un avenir à notre mieux être au travail.
Si tu ne peux être présent•e, en transmettant ton pouvoir par mail (tu peux le faire aussi par courrier, mais pense à anticiper dans ce cas), tu participeras aux votes et donc à la vie de ton association.
C’est également le moment d’adhérer ou de renouveler ton adhésion. Tu peux adhérer : – en ligne sur HelloAsso : https://www.helloasso.com/associations/comin-g/adhesions/adhesion-2025 – en envoyant un chèque avec son bulletin d’adhésion disponible sur le site www.comin-g.org à notre adresse postale indiquée en pied de page ; – directement en venant à notre rencontre aux WelComin’ chaque 1er jeudi du mois au Yono (prochain WelComin’ le 6 mars).
Nous comptons sur ta participation, Pour le Conseil d’Administration, Alexis COMPAGNE, président de COMIN-G
Voici venu le temps de notre « légendaire » concours de crêpes, une institution dans notre association.
Préparez vos plus belles confections culinaires et venez les partager avec nous. Qui de Sophie ou de Matthias ou encore une nouvelle reine ou un nouveau roi des crêpes remportera le prix tant convoité ?
“Qui mange des crêpes quand la Chandeleur est arrivée, est sûr d’avoir argent pendant l’année”, alors n’hésitez pas à venir nous rejoindre.
Tu peux également apporter de l’accompagnement (sucre, confiture, pâte à tartiner, sirop d’érable, beurre de cacahuète) et ta bonne humeur.
Nous vous donnons rendez-vous :
jeudi 6 février 2025à partir de 18h30 au bar Le Yono 37 rue vieille du temple, 75004 PARIS (métro ligne 1 Saint Paul ou Hôtel de Ville).
Comme d’habitude, tout le monde est bienvenu, parlez en autour de vous et n’hésitez pas à convier vos ami•e•s et vos proches, nous les accueillerons avec plaisir. Au plaisir de vous retrouver !
Faut-il le rappeler, le 1er décembre est la journée internationale de lutte contre le VIH/SIDA. L’objectif des « 3-0 » est toujours d’actualité : – Zéro nouvelle infection à VIH : en se protégeant et en se faisant dépister régulièrement. Le 20 novembre dernier, la Haute autorité de Santé a préconisé que le traitement préventif PrEP (prophylaxie pré-exposition) soit encouragé et étendu à tous les types de situations et à tous les types de publics quel que soient les genres et les orientations sexuelles des personnes. – Zéro discrimination : la sérophobie liée au VIH est toujours latente, les discriminations en raison de l’état de santé sont à combattre et il faut le répéter, I = I, Indétectable = Intransmissible. – Zéro décès lié au sida : une personne sous traitement ne développera pas de SIDA
Tout ça, on vous le disait déjà l’année dernière dans notre article. On peut juste mettre à jour l’affiche de la campagne annuelle de notre partenaire MGEFI, et faire un focus sur leur page « Parlons SIDA« .
Mais cette année, comme le 1er décembre tombe un dimanche et le même week-end que le Téléthon (n’oubliez pas de donner au 3637), le conseil d’administration de COMIN-G a eu l’idée de vous proposer une sélection de films, séries, musiques ou livres pour se rappeler et rester mobiliser.
Fred vous conseille le très beau roman d’Hervé Guibert, A l’ami qui ne m’a pas sauvé la vie, paru en 1990, un an avant la mort de Freddy Mercury. Le roman vous invite à changer radicalement votre regard sur cette maladie qui a fait des ravages et qui continue à représenter une menace malgré les progrès des traitements. Ce roman est bouleversant et laisse une trace indélébile grâce à l’écriture poignante et toute en retenue de l’auteur.
Olivier recommande de découvrir ou de revoir le film Les Témoins d’André Téchiné (on le trouve facilement en VOD). C’est un très grand film, l’un des meilleurs de son auteur, réalisé en 2007, qui relate les débuts de l’épidémie de SIDA en France au milieu des années 80, à travers le destin tragique d’un jeune provincial monté à Paris pour croquer la vie , et qui va rencontrer l’amour et l’amitié, mais aussi la maladie et la mort. C’est un film choral, douloureux et lumineux à la fois, qui bénéficie de la mise en scène sèche et fiévreuse de Téchiné , désireux d’apporter son témoignage sur cette époque, et du jeu intense des comédiens, Emmanuelle Béart, le regretté Michel Blanc et le jeune Johan Libéreau en tête.
Damien lui vous invite à plonger dans la comédie musicale RENT, de Chris Columbus. Alors bien sûr, cette comédie musicale de Broadway gagnerait à être vue sur scène, mais le film musical différent et émouvant est, faut-il le rappeler, une libre adaptation de la Bohème sur fonds d’épidémie de SIDA de Noël 1989 à Noël 1990. C’est original et encore une fois touchant.
Alexis dégaine lui non pas un mais deux films dont les affiches semblent se faire écho : Les Nuits Fauves de Cyril Collard et Vivre, Mourir et Renaître de Gaël Morel. Le premier est un film de 1992, à la fois sombre et lumineux, polémique aussi à sa sortie, d’un réalisateur qui portait à l’écran son autobiographie, dans une ultime pulsion de vie. Cette pulsion de vie, on la retrouve aussi dans le second film qui raconte l’histoire de trois personnages, Cyril, Sammy et Emma, pendant les années sida à Paris, entre amours et amitiés, un film particulièrement touchant.
Jacky lui, nous conseille un manga en 4 tomes qui l’a beaucoup touché, New York New York, de Marimo Nagawa. Kain Walker un policier newyorkais s’éprend du jeune Mel Frederics et vont ensemble être confrontés à l’entourage professionnel et familial de Kain et aux vieux démons de Mel. À travers la vie assez tourmentée du couple de héros, plusieurs thèmes sur l’homosexualité (viol, mariage, adoption et homoparentalité, sida) et la tolérance (notamment dans la relation entre Kain et son chef) sont abordés.
Julien lui reste bouleverser par 120 battements par minute de Robin Campillo, qui nous met en immersion, au début des années 90 , au sein des militants d’Act Up-Paris, qui multiplient les actions pour lutter contre l’indifférence générale, alors que le sida tue depuis près de dix ans.
Bouleversante, la série britannique It’s a sin disponible sur France TV l’est assurément ! On est en 1981, un virus nouveau se propage dans la communauté gay. On suit l’histoire de trois jeunes garçons et de leurs amis, de leurs amants et de leurs familles, jalonnée de pertes terribles et d’amitiés merveilleuses. Année après année, la vie continue : nouveaux emplois, nouveaux amours, nouvelles aventures… Mais la menace lancinante de ce nouveau virus plane continuellement à l’arrière-plan.
Une de nos sympathisantes nous a interpellés sur notre absence de communication par rapport à cette journée importante dans la communauté LGBTQIA+ en général et la communauté trans en particulier. Elle a bien fait ! Cette journée mérite d’être plus connue de toutes et tous.
Plus connue sous son acronyme anglais TDOR pour Trans Day of Remembrance, cette journée est « célébrée » chaque 20 novembre au cœur d’un mois traditionnellement attaché au souvenir et à la mémoire de nos disparu•e•s. Créée en 1999 pour honorer Rita Hester, une femme transgenre tuée dans le Massachusetts, cette journée marque la fin de la semaine de sensibilisation aux transidentités dans le but de faire connaître et comprendre les problèmes auxquels la communauté trans est confrontée, à commencer par la transphobie.
La transphobie désigne le rejet, le mépris ou la haine des personnes trans, rien de moins. Elle se distingue par une prévalence des agressions physiques et des discriminations. Les manifestations de transphobie peuvent être accentuées par les parcours médicaux et institutionnels parfois complexes auxquels les personnes trans sont confrontées. Cette année 2024 a été marquée par une libération de la parole transphobe dans les médias mais aussi par l’adoption au Sénat d’une proposition de loi controversée pour restreindre sévèrement la transition de genre chez les mineurs. Les personnes trans sont ainsi devenues des « sujets » clivants, cibles de politiques réactionnaires. Ils et elles méritent mieux !
Car il ne faut pas oublier que la transphobie tue. En quinze ans, le nombre de personnes trans tuées s’élève à plusieurs milliers, dont 130 rien qu’en Europe, et 16 en France (l’ONG Transgender Europe publie chaque année, pour le 20 novembre, une étude sur le nombre de personnes trans et non-binaires tuées à travers le monde). Mais ces chiffres sont l’arbre qui cache la forêt, ils ne témoignent pas de la réalité de la situation, sous-estimée. Dans de nombreux pays, les données manquent et les décès qui ne sont pas des meurtres mais intrinsèquement liés à la transphobie, comme peuvent l’être les suicides ou les overdoses, ne rentrent pas dans ce décompte. Il faut savoir que le taux de suicide est 7 fois plus élevé chez les personnes trans que chez l’ensemble de la population française.
Si on se focalise sur le monde du travail, 6% des français•e•s employé•e•s non LGBT+ sont encore « mal à l’aise » face à un coming out homosexuel contre 21 % face à un coming out trans (Enquête IPSOS-Autre cercle 2024).
Voilà, maintenant, vous savez pourquoi il est important de parler de cette journée. Il existe aussi une autre journée internationale mais qui elle est plus focus sur la visibilité trans, célébrée en mars.
Avant de se quitter, il est utile de se rappeler ce petit memento visant à créer un climat plus inclusif dans nos collectifs de travail.
Petit memento sur l’accompagnement des collègues trans
On ne mégenre pas et on respecte le prénom choisi, on ne fait plus référence à l’ancien prénom (« dead-name »). – En interne, le prénom d’usage peut être changé sur les applications RH, la messagerie, les étiquettes de bureau, etc. – A l’extérieur, pour des raisons de légalité, l’état civil d’origine devra continuer à être employé dans les relations avec les tiers et les usagers tant qu’il n’aura pas été officiellement modifié.
On privilégie une information préalable de la hiérarchie (valable pour l’agente ou l’agent et son ou sa manager de premier niveau) et on se rapproche des services RH de proximité pour évoquer les principaux changements qui s’imposeront (arrêt de travail pour raisons médicales le cas échéant, modifications administratives, usage des espaces sexués comme les vestiaires ou les toilettes…)
On sensibilise le collectif de travail (uniquement si la personne fait son coming out trans).
On peut s’appuyer sur les acteurs locaux de prévention, les référents Diversité locaux ou nationaux des directions et l’association COMIN-G.
Commentaires fermés sur Marche de Paris avec les associations de l’ENTREPRIDE
La marche des fiertés de Paris, communément appelée « Gay Pride », aura lieu ce samedi 29 juin, à partir de 13h30, de Porte de la Villette à République.
Le mot d’ordre cette année est «Contre la transphobie: transolidarité».
Dans le monde professionnel, 6% des français•e•s employé•e•s non LGBT+ sont encore « mal à l’aise » face à un coming out homosexuel contre 20 % face à un coming out trans (Enquête IPSOS-Autre cercle 2024)
COMIN-G avait prévu de s’inscrire officiellement à cette marche, et au moment où l’affiche de la marche a été dévoilée (pas celle du bandeau de l’article mais celle au format poster), il n’était pas possible de cautionner la mention “Violences LGBTIphobes = État complice”. On peut entendre le ressenti ou le vécu de celles et ceux qui ont souffert ou souffrent de dysfonctionnements graves de notre système. Mais pour notre association, nous savons aussi qu’il y a un État allié au bénéfice de toutes et tous, notamment au travers du soutien aux actions que nous menons au sein des ministères économiques et financiers.
Pour autant, on arrêtera là la polémique. Marcher fièrement est important. Et si vous voulez croisez quelques membres ou allié•e•s de COMIN-G, il est probable que vous nous retrouviez autour du char de l’ENTREPRIDE, qui regroupe les associations GARE!, FLAG!, Homobilités et Mobilsnoo. Au départ de la marche, le char se trouvera approximativement au 157 avenue de Flandres (proche métro Cotentin Cariou)