Qu’est-ce qu’on fait ce dimanche 1er décembre ?

Faut-il le rappeler, le 1er décembre est la journée internationale de lutte contre le VIH/SIDA. L’objectif des « 3-0 » est toujours d’actualité :
Zéro nouvelle infection à VIH : en se protégeant et en se faisant dépister régulièrement. Le 20 novembre dernier, la Haute autorité de Santé a préconisé que le traitement préventif PrEP (prophylaxie pré-exposition) soit encouragé et étendu à tous les types de situations et à tous les types de publics quel que soient les genres et les orientations sexuelles des personnes.
Zéro discrimination : la sérophobie liée au VIH est toujours latente, les discriminations en raison de l’état de santé sont à combattre et il faut le répéter, I = I, Indétectable = Intransmissible.
Zéro décès lié au sida : une personne sous traitement ne développera pas de SIDA

Tout ça, on vous le disait déjà l’année dernière dans notre article.
On peut juste mettre à jour l’affiche de la campagne annuelle de notre partenaire MGEFI, et faire un focus sur leur page « Parlons SIDA« .

Mais cette année, comme le 1er décembre tombe un dimanche et le même week-end que le Téléthon (n’oubliez pas de donner au 3637), le conseil d’administration de COMIN-G a eu l’idée de vous proposer une sélection de films, séries, musiques ou livres pour se rappeler et rester mobiliser.

Fred vous conseille le très beau roman d’Hervé Guibert,  A l’ami qui ne m’a pas sauvé la vieparu en 1990, un an avant la mort de Freddy Mercury. Le roman vous invite à changer radicalement votre regard sur cette maladie qui a fait des ravages et qui continue à représenter une menace malgré les progrès des traitements. Ce roman est bouleversant et laisse une trace indélébile grâce à l’écriture poignante et toute en retenue de l’auteur.

Olivier recommande de découvrir ou de revoir le film Les Témoins d’André Téchiné (on le trouve facilement en VOD). C’est un très grand film, l’un des meilleurs de son auteur, réalisé en 2007, qui relate les débuts de l’épidémie de SIDA en France au milieu des années 80, à travers le destin tragique d’un jeune provincial monté à Paris pour croquer la vie , et qui va rencontrer l’amour et l’amitié, mais aussi la maladie et la mort. C’est un film choral, douloureux et lumineux à la fois, qui bénéficie de la mise en scène sèche et fiévreuse de Téchiné , désireux d’apporter son témoignage sur cette époque, et du jeu intense des comédiens, Emmanuelle Béart, le regretté Michel Blanc et le jeune Johan Libéreau en tête.

Damien lui vous invite à plonger dans la comédie musicale RENT, de Chris Columbus. Alors bien sûr, cette comédie musicale de Broadway gagnerait à être vue sur scène, mais le film musical différent et émouvant est, faut-il le rappeler, une libre adaptation de la Bohème sur fonds d’épidémie de SIDA de Noël 1989 à Noël 1990. C’est original et encore une fois touchant.

Alexis dégaine lui non pas un mais deux films dont les affiches semblent se faire écho : Les Nuits Fauves de Cyril Collard et Vivre, Mourir et Renaître de Gaël Morel. Le premier est un film de 1992, à la fois sombre et lumineux, polémique aussi à sa sortie, d’un réalisateur qui portait à l’écran son autobiographie, dans une ultime pulsion de vie. Cette pulsion de vie, on la retrouve aussi dans le second film qui raconte l’histoire de trois personnages, Cyril, Sammy et Emma, pendant les années sida à Paris, entre amours et amitiés, un film particulièrement touchant.

Jacky lui, nous conseille un manga en 4 tomes qui l’a beaucoup touché, New York New York, de Marimo Nagawa. Kain Walker un policier newyorkais s’éprend du jeune Mel Frederics et vont ensemble être confrontés à l’entourage professionnel et familial de Kain et aux vieux démons de Mel. À travers la vie assez tourmentée du couple de héros, plusieurs thèmes sur l’homosexualité (viol, mariage, adoption et homoparentalité, sida) et la tolérance (notamment dans la relation entre Kain et son chef) sont abordés.

Julien lui reste bouleverser par 120 battements par minute de Robin Campillo, qui nous met en immersion, au début des années 90 , au sein des militants d’Act Up-Paris, qui multiplient les actions pour lutter contre l’indifférence générale, alors que le sida tue depuis près de dix ans.

Bouleversante, la série britannique It’s a sin disponible sur France TV l’est assurément ! On est en 1981, un virus nouveau se propage dans la communauté gay. On suit l’histoire de trois jeunes garçons et de leurs amis, de leurs amants et de leurs familles, jalonnée de pertes terribles et d’amitiés merveilleuses. Année après année, la vie continue : nouveaux emplois, nouveaux amours, nouvelles aventures… Mais la menace lancinante de ce nouveau virus plane continuellement à l’arrière-plan.

Enfin, Cédric nous rappelle que les chanteurs et chanteuses francophones se réunissent régulièrement derrière la bannière d’Ensemble contre le SIDA/Sidaction. Voici quelques morceaux sous forme de compilation :
Ce Qui Me Peine – Stephan Eicher
Sa raison d’être
Kiss and love
Y’a pas un homme qui soit né pour ça
– et bien sûr Noël Ensemble

Avec un peu d’avance, nous vous souhaitons de très belles fêtes de fin d’année, et au plaisir de vous retrouver au repas de Noël de COMIN-G vendredi prochain (on me dit qu’il y a encore des places disponiblles… https://www.helloasso.com/associations/comin-g/evenements/repas-de-noel-2024)


Welcomin de Décembre

En ce mois de décembre, nous vous invitons à partager un moment agréable lors du Welcomin d’avant Noël.

En effet, Sylvain vous présentera un quizz sur le thème de Noël.

Pour participer à cet évènement, rien de plus simple, il te suffit de te rendre au bar Le Yono situé au 37, rue vieille du temple, 75004 Paris (métro 1 station Saint-Paul ou hôtel de ville)

le jeudi 5 décembre 2024 à partir de 18h30.

Nous vous attendons nombreux et nombreuses, et n’hésitez pas à en parler autour de vous, tout le monde est bienvenu.

Flash info : il reste encore quelques places pour le repas de Noël qui aura lieu le 6 décembre 2024. Pour s’inscrire, il suffit de se rendre sur la publication du repas de Noël et de cliquer sur le lien.

À bientôt.

Le 20 novembre, c’est la journée internationale du souvenir trans (TDOR)

Une de nos sympathisantes nous a interpellés sur notre absence de communication par rapport à cette journée importante dans la communauté LGBTQIA+ en général et la communauté trans en particulier. Elle a bien fait ! Cette journée mérite d’être plus connue de toutes et tous.

Plus connue sous son acronyme anglais TDOR pour Trans Day of Remembrance, cette journée est « célébrée » chaque 20 novembre au cœur d’un mois traditionnellement attaché au souvenir et à la mémoire de nos disparu•e•s. Créée en 1999 pour honorer Rita Hester, une femme transgenre tuée dans le Massachusetts, cette journée marque la fin de la semaine de sensibilisation aux transidentités dans le but de faire connaître et comprendre les problèmes auxquels la communauté trans est confrontée, à commencer par la transphobie.

La transphobie désigne le rejet, le mépris ou la haine des personnes trans, rien de moins. Elle se distingue par une prévalence des agressions physiques et des discriminations. Les manifestations de transphobie peuvent être accentuées par les parcours médicaux et institutionnels parfois complexes auxquels les personnes trans sont confrontées. Cette année 2024 a été marquée par une libération de la parole transphobe dans les médias mais aussi par l’adoption au Sénat d’une proposition de loi controversée pour restreindre sévèrement la transition de genre chez les mineurs. Les personnes trans sont ainsi devenues des « sujets » clivants, cibles de politiques réactionnaires. Ils et elles méritent mieux !

Car il ne faut pas oublier que la transphobie tue. En quinze ans, le nombre de personnes trans tuées s’élève à plusieurs milliers, dont 130 rien qu’en Europe, et 16 en France (l’ONG Transgender Europe publie chaque année, pour le 20 novembre, une étude sur le nombre de personnes trans et non-binaires tuées à travers le monde). Mais ces chiffres sont l’arbre qui cache la forêt, ils ne témoignent pas de la réalité de la situation, sous-estimée. Dans de nombreux pays, les données manquent et les décès qui ne sont pas des meurtres mais intrinsèquement liés à la transphobie, comme peuvent l’être les suicides ou les overdoses, ne rentrent pas dans ce décompte. Il faut savoir que le taux de suicide est 7 fois plus élevé chez les personnes trans que chez l’ensemble de la population française.

Si on se focalise sur le monde du travail, 6% des français•e•s employé•e•s non LGBT+ sont encore « mal à l’aise » face à un coming out homosexuel contre 21 % face à un coming out trans (Enquête IPSOS-Autre cercle 2024).

Voilà, maintenant, vous savez pourquoi il est important de parler de cette journée. Il existe aussi une autre journée internationale mais qui elle est plus focus sur la visibilité trans, célébrée en mars.

Avant de se quitter, il est utile de se rappeler ce petit memento visant à créer un climat plus inclusif dans nos collectifs de travail.

Petit memento sur l’accompagnement des collègues trans

  • On ne mégenre pas et on respecte le prénom choisi, on ne fait plus référence à l’ancien prénom
    (« dead-name »).
    – En interne, le prénom d’usage peut être changé sur les applications RH, la messagerie, les étiquettes de bureau, etc.
    – A l’extérieur, pour des raisons de légalité, l’état civil d’origine devra continuer à être employé dans
    les relations avec les tiers et les usagers tant qu’il n’aura pas été officiellement modifié.
  • On privilégie une information préalable de la hiérarchie (valable pour l’agente ou l’agent et son ou sa manager de premier niveau) et on se rapproche des services RH de proximité pour évoquer les
    principaux changements qui s’imposeront (arrêt de travail pour raisons médicales le cas échéant,
    modifications administratives, usage des espaces sexués comme les vestiaires ou les toilettes…)
  • On sensibilise le collectif de travail (uniquement si la personne fait son coming out trans).
  • On peut s’appuyer sur les acteurs locaux de prévention, les référents Diversité locaux ou nationaux
    des directions et l’association COMIN-G.

Repas de Noël 2024

Bonjour à tou·te·s, Le repas de Noël de COMIN-G est un moment convivial important pour notre association et ses membres. Cette année encore, Pietro et Fabien nous font l’honneur et le plaisir de nous accueillir le Vendredi 6 décembre 2024 à 20h

À la Trattoria dell’ Isola situé au 40 rue Rodier 75009 PARIS.

Selon la tradition, chacun ramènera un petit présent à offrir lors de la soirée.

Pour les personnes ayant un régime particulier (végan·e ou végétarien·ne), nous vous invitons à nous l’indiquer par le biais de l’adresse contact [arobase] comin-g [point] org afin que nous puissions avertir Pietro.

Les places sont limitées donc inscrivez-vous vite ici : https://www.helloasso.com/associations/comin-g/evenements/repas-de-noel-2024

Un lien sera transmis prochainement pour valider l’inscription ainsi que pour le règlement.

.Au plaisir de vous y voir,

L’équipe du CA

Welcomin de novembre

Na na na na na na na na na …

Tu as reconnu l’air ? non ? Viens le chanter lors de notre prochain blind test à l’occasion du welcomin de Novembre.

Cet évènement aura lieu le jeudi 7 novembre à partir de 18H30 au bar Le Yono, 37 rue vieille du temple 75004 Paris (métro 1 station Saint Paul ou Hôtel de Ville).

Venez nombreuses et nombreux, tout le monde est bienvenu.

L’équipe du CA.