Assemblée Générale du 1er mars 2025

Chère adhérente, Cher adhérent,
Nous avons le plaisir de te convier à l’Assemblée Générale annuelle de ton association.


Nous te proposons de nous retrouver en présentiel samedi 1er mars 2025 à partir de 13h45, au siège de l’association :

Maison des Associations
Mairie de Paris Centre (ex-Mairie du 3ème arrondissement)
5, rue Perrée,
75003 Paris

Déroulé prévu :

  • 13h45 : Accueil
  • 14h00 : Rapport moral et rapport financier 2024
  • 15h00 : Projets 2025 et élection du conseil d’administration
  • 16h00 : Fin de l’AG

Ordre du Jour de l’AG :

  • Ordre du jour – vote
  • Rapport moral et bilan 2024 – vote
  • Rapport financier 2024 + montant des cotisations 2026 – votes
  • Projets 2025
  • Mobilisation des adhérent-e-s et appel à candidature
  • Élection du Conseil d’Administration 2025
  • Fin de l’Assemblée Générale

Ce moment est l’occasion de :

  • participer à nos échanges et débats ;
  • nous soumettre des idées et échanger sur l’avenir de COMIN-G.

Il s’agit de donner un avenir à COMIN-G, un avenir à notre mieux être au travail.

Si tu ne peux être présent•e, en transmettant ton pouvoir par mail (tu peux le faire aussi par courrier, mais pense à anticiper dans ce cas), tu participeras aux votes et donc à la vie de ton association.

C’est également le moment d’adhérer ou de renouveler ton adhésion.
Tu peux adhérer :
– en ligne sur HelloAsso : https://www.helloasso.com/associations/comin-g/adhesions/adhesion-2025
– en envoyant un chèque avec son bulletin d’adhésion disponible sur le site www.comin-g.org à notre adresse postale indiquée en pied de page ;
– directement en venant à notre rencontre aux WelComin’ chaque 1er jeudi du mois au Yono (prochain WelComin’ le 6 mars).

Nous comptons sur ta participation,
Pour le Conseil d’Administration,
Alexis COMPAGNE, président de COMIN-G

Le cinéma de Fred : « Un parfait inconnu », les débuts de la carrière de Bob Dylan.

Un parfait inconnu, réalisé par James Mangold (Walk the Line, 2005), retrace le début de carrière de l’auteur compositeur et interprète Bob Dylan avec Timothée Chalamet (Dune; Call me by your name) dans le rôle de l’artiste. Ce film biographique débute par l’arrivée de Bob Dylan à New-York et le défi de rencontrer son idole Woody Guthrie, l’une des plus grandes figures de la musique folk américaine, récemment hospitalisé. Par la même occasion, Bob fait la rencontre de Pete Seeger, autre figure de la scène. Bobby en profite pour interpréter l’une de ses propres compositions devant les deux musiciens. Woody est touché par le talent de ce jeune homme mystérieux aux paroles teintées de poésie et aux mélodies novatrices. Impressionné par son art et sa maitrise, Pete Seeger, l’un des pionniers du genre, prend Bobby sous son aile et l’emmène sur la scène musicale New Yorkaise. Il y fait la rencontre de Joan Baez (incarnée par Monica Barbaro) et ne tarde pas à se faire un nom, à enregistrer disques de chansons originales et reprises jusqu’à la reconnaissance unanime de ses pairs – comme Johnny Cash (joué par Boyd Holbrook) puis s’embarque sur des tournées de ville en ville jusqu’au point de rupture au Festival de Newport.

James Mangold signe un film de très bonne facture, classique et maîtrisé. Les compositions musicales du célèbre chanteur sont formidablement mises en scène ce qui rend l’expérience cinématographique particulièrement agréable. L’intégralité des chansons est interprétée par Chalamet lui-même. L’acteur est étonnant dans le rôle de l’artiste iconique en proposant une interprétation intimiste. Son jeu sonne juste, et il parait évident qu’il a pris du plaisir à interpréter Bob Dylan en collant au personnage sans pour autant le copier ni en proposer une version caricaturale telle que la version proposée par Todd Haynes dans « I’m not there » en 2007.

Pour le reste, la mise en scène minimaliste entraîne un sentiment de proximité avec le chanteur. La force du film réside dans l’absence de pathos habituellement trop présente dans les réalisations dédiées aux stars de la chanson – la mise en scène évite le piège de l’hagiographie.

Le film réussit à proposer une lecture touchante, en se focalisant principalement sur la carrière naissante du chanteur avec des références discrètes sur ses prises de positions politiques et sociales ainsi que son aversion et sa méfiance envers les labels musicaux. Pour certaines scènes, la sensation d’observer du coin de l’œil un musicien anonyme se manifeste et c’est en cela que le personnage devient attachant et le film original.

En résumé, le film propose de (re)découvrir l’œuvre musicale de Bob Dylan, seul musicien à avoir obtenu un prix Nobel de Littérature.

Welcomin Crêpes ce jeudi 6 février

Voici venu le temps de notre « légendaire » concours de crêpes, une institution dans notre association.
Préparez vos plus belles confections culinaires et venez les partager avec nous. Qui de Sophie ou de Matthias ou encore une nouvelle reine ou un nouveau roi des crêpes remportera le prix tant convoité ?

“Qui mange des crêpes quand la Chandeleur est arrivée, est sûr d’avoir argent pendant l’année”, alors n’hésitez pas à venir nous rejoindre.

Tu peux également apporter de l’accompagnement (sucre, confiture, pâte à tartiner, sirop d’érable, beurre de cacahuète) et ta bonne humeur. 

Nous vous donnons rendez-vous :

jeudi 6 février 2025à partir de 18h30
au bar Le Yono
37 rue vieille du temple, 75004 PARIS
(métro ligne 1 Saint Paul ou Hôtel de Ville)

Comme d’habitude, tout le monde est bienvenu, parlez en autour de vous et n’hésitez pas à convier vos ami•e•s et vos proches, nous les accueillerons avec plaisir. Au plaisir de vous retrouver !

Welcomin Galette


Le conseil d’administration de Comin-G tient tout d’abord à souhaiter à tous ses adhérents et adhérentes ses meilleurs vœux de bonheur, de réussite et de santé pour cette nouvelle année qui débute.

En ce mois de Janvier et à l’occasion de la galette des rois et des reines, l’association a le plaisir de t’inviter à ce moment de convivialité pour déguster de succulentes galettes.

Le rendez-vous aura lieu le jeudi 9 janvier 2025 à partir de 18:30 au bar Le Yono, 37 rue vieille du temple, 75004 Paris (métro ligne 1, station Hôtel de Ville ou Saint-Paul).

Venez nombreux et nombreuses, tout le monde est bienvenu !

Le cinéma de Fred : Flow, l’extraordinaire animé à voir d’urgence

Fred nous partage son coup de cœur au cinéma pour bien commencer l’année : Flow, le chat qui n’avait plus peur de l’eau, un long métrage d’animation letto-franco-belge de Gints Zilbalodis.

Prix du jury et prix du public au Festival d’Annecy 2024, nommé dans la catégorie du meilleur film d’animation aux Golden Globes 2025, Flow est un film qui retrace les aventures d’un chat noir forcé de survivre dans un monde en plein déluge. Flow trouve refuge en hauteur pendant que l’eau continue de tout submerger, il finit par se hisser à bord d’une barque de passage et se retrouve en compagnie d’un capibara (gros rongeur). Au fur et à mesure, les deux animaux sont amenés à collaborer avec d’autres espèces : un serpentaire, un labrador et un lémurien, échappés eux-aussi des flots déchaînés qui ont recouvert leurs territoires. Alors que l’eau monte inexorablement au-dessus de la terre, la troupe navigue à travers des paysages étranges et magiques, flottant sur des cités énigmatiques, des forêts luxuriantes complètement immergées et s’entraident dans cette atmosphère de fin du monde dans l’espoir de rejoindre la cime : le point le plus haut. 

Le film propose ainsi une lecture novatrice de l’arche de Noé au moyen d’un récit dépourvu de références bibliques, de dialogue et d’être humains (ça fait du bien). Les décors graphiques sont superbes, les bruitages une impeccable réussite. Rarement un film d’animation aura transmis des émotions aussi poignantes à travers le regard d’un chat. La gestuelle des animaux est fidèle à leurs spécificités. D’un point de vue morphologique, ils ne sont pas humanisés. Ils bougent et se déplacent selon les critères de l’espèce à laquelle ils appartiennent. 

Une charge émotionnelle intense est présente du début à la fin. Elle est renforcée par la mise en scène de l’instinct de survie dont font preuve les espèces représentées. Et cela sans tomber dans le travers des films d’animation modernes qui ont tendance à dénaturer à outrance l’animalité en voulant l’humaniser coûte que coûte. Les comportements, les mimiques et les sons caractéristiques de chaque animal présent à l’écran sont particulièrement réussis et facilement identifiables par les personnes familières des animaux.

Ce film diffuse un sentiment de rêverie, avec le monde aquatique traversé par Flow, il se rapproche de Life of Pi (2012) du réalisateur taiwanais Ang Lee (Tigre et Dragon, Brokeback Mountain), de par la description d’une imagerie qui jongle entre onirisme et réalité mais également par la présence des espèces aquatiques où fourmillent couleurs chatoyantes et diversité. L’approche choisie par le réalisateur offre plusieurs interprétations et c’est là également que le film révèle sa puissance et sa finesse. Rempli de poésie, évitant le sentimentalisme et l’apitoiement, le film est à mi-chemin entre le voyage initiatique d’un jeu virtuel (Stray) et le film d’animation dans lequel les spectateurs s’identifient aux pérégrinations du chat et de ses comparses dont le but ultime est la survivance et le dépassement de soi dans un monde en crise.