1er décembre : Journée mondiale de lutte contre le VIH/SIDA

40 ans d’épidémie, et la partie n’est pas encore terminée ! La « Team » MEFSIN, MGEFI et COMIN-G jouent leur 20ème match ensemble cette année dans la lutte contre ce virus et les discriminations qui y sont associées, avec l’idée de marquer un « 3-0 ». Campagne de prévention au travers d’affiches ou des sites Internet et intranet, actions dans les écoles de formation du ministère ou « opération set de tables » dans les restaurants administratifs, il est important de rester mobiliser et de lutter contre les idées reçues pour gagner ce match.

Zéro nouvelle infection à VIH : les moyens de se protéger pour éviter les contaminations se sont étoffés au fil des années. Si le préservatif reste toujours un excellent moyen de se protéger et de protéger les autres, s’ajoutent aujourd’hui les traitements post exposition ou prophylactiques (PrEP), dispositifs et suivi médical régulier qui permettent d’éviter de nouvelles contaminations. Car, rappelons-le, il n’y a toujours pas de vaccin pour se protéger du VIH.

Zéro discrimination : la sérophobie liée au VIH est toujours latente, stigmatisant telle ou telle communauté ou simplement par évitement des personnes que l’on croit porteuses du virus. Les idées fausses sont tenaces et circulent facilement alors que le VIH, lui, ne discrimine pas. Il peut toucher tout le monde et à tout âge. Les discriminations en raison de l’état de santé sont à combattre et sont condamnables. Dans notre quotidien, faisons attention au côté intrusif de certaines questions, notamment dans l’environnement professionnel : « Tu as souvent des rendez‑vous médicaux ! Qu’est-ce que tu as ? » sont des remarques qui peuvent mettre mal à l’aise, car quel que soit sa maladie, on n’a pas forcément envie d’en parler. Il faut le répéter, I = I, Indétectable = Intransmissible. La séropositivité ne doit pas être pas un frein aux relations amoureuses et au désir d’enfant.

Zéro décès lié au sida : une personne sous traitement ne développera pas de SIDA (TASP, traitement as prévention en anglais ou traitement comme prévention en français), et le suivi médical régulier lui permet de vérifier la bonne adéquation de son traitement.
Se (faire) dépister, savoir où on en est, c’est en cas de test positif pouvoir démarrer un traitement pour devenir indétectable, reprendre une vie “presque” normale et ne plus transmettre le virus.

Les moyens de dépistage évoluent : au-delà de la prise de sang nécessaire à la confirmation d’un diagnostic, des tests rapides d’orientation diagnostique (TROD) existent aussi en tests “salivaires” et pas seulement en prélevant une petite goutte de sang. Ce dispositif permet de se (faire) tester dans un centre de dépistage gratuit (CeGIDD), un centre de planification et d’éducation familiale (CPEF), un centre de Protection maternelle et infantile (PMI), auprès d’une association ou de certaines entreprises dans le cadre de la médecine préventive du travail. Il est aussi possible de le faire en autotest chez soi, MAIS on ne peut que recommander de ne pas le faire seul.

Enfin, depuis le 1er janvier 2022, un test de dépistage du VIH sans ordonnance, pris en charge à 100% et sans avance de frais, sur simple demande et sans rendez-vous, est possible dans tous les laboratoires d’analyses médicales de France.


La lutte contre le VIH/SIDA est bien l’affaire de toutes et tous, chacune et chacun peut aider à marquer des points pour en finir avec cette maladie et créer un climat inclusif. Nous avons tous le pouvoir, ensemble, de nous protéger et de ne pas discriminer.

Alors « 3-0 » contre le VIH/SIDA, vraiment ? OUI, toutes et tous ensemble, c’est possible ! #Bercyinclusif

Et pour plus d’informations, vous pouvez cliquez sur les liens ci-dessous :

https://www.mgefi.fr/magazine-vivre-mieux/parlons-sida/

https://www.sida-info-service.org/

Repas de Noël de Comin-G

Bonjour à tou·te·s, Le repas de Noël de COMIN-G est un moment convivial important pour notre association et ses membres. Cette année encore, Pietro et Fabien nous font l’honneur et le plaisir de nous accueillir le Vendredi 8 décembre 2023 à 20h À la Trattoria dell’ Isola au 40 rue Rodier 75009 PARIS.

Inscriptions ici :https://www.helloasso.com/associations/comin-g/evenements/repas-de-noel-2023

Selon la tradition, chacun ramènera un petit présent à offrir lors de la soirée.

Pour les personnes ayant un régime particulier (végan·e ou végétarien·ne), nous vous invitons à nous l’indiquer par le biais de l’adresse contact [arobase] comin-g [point] org afin que nous puissions avertir Pietro.

À très vite.

L’équipe du CA

Welcomin de Novembre

En ce mois de novembre, nous vous proposons de ressortir vos balais et vos nez crochus de sorcières ainsi que vos costumes de morts-vivants.
Pour l’occasion, Emmanuel vous présentera son traditionnel quizz d’Halloween !

Nous vous donnons rendez-vous au bar

Le Yono, 37 rue vieille du temple, 75004 Paris,

le jeudi 2 novembre 2023 à partir de 18:30.

Monstres et friandises, à très vite.

L’équipe du CA.

Pédale ! Dehors !

“Pédale !”, c’est le verbe pédaler à l’impératif, une injonction faite à soi-même d’avancer pour ne pas tomber. “Pédale !”, c’est aussi une insulte facile qui met une étiquette sur une différence montrée du doigt et moquée. “Pédale !”, c’est maintenant un roman graphique qui aborde la difficulté de se situer dans une société où les modèles amoureux sont hétéro-normés. Dans ce récit autobiographique, Ludovic Piétu aborde sa quête d’identité sexuelle avec transparence : ses questions d’enfant, ses inquiétudes d’ado, ses mensonges de jeune adulte… Puis enfin son coming-out, ce saut dans le vide, angoissant et libérateur, où tout bascule et à partir duquel il n’aura plus à mentir… Mais où tout reste à re-construire. Vingt ans après, Ludovic Piétu revient avec un œil amusé et bienveillant sur son parcours. À la fois personnel et universel, ce premier album d’auteur s’adresse à tous ceux qui se sont un jour sentis incompris, en décalage avec la normalité que l’on n’apprend pas à remettre en cause en premier lieu. La sensibilité du propos est sublimée par le dessin de Jika qui adoucit la rudesse des situations et illumine ce témoignage authentique et sans filtre. (Présentation extraite du site des Editions ROUQUEMOUTE).

Après le succès de Pédale ! et ses nombreux coups de cœur de libraires et de lecteurs, notamment lorsque les auteurs dédicacent en festivals, Rouquemoute est fier de sortir Dehors !, le nouvel album de Ludovic Piétu et Jika.

C’est l’histoire de Ludovic, 24 ans, qui vient de faire son coming-out. Il est désormais dehors. Tout est à réapprendre car la sortie du placard ne s’accompagne pas d’un mode d’emploi. Ludovic n’a pas non plus de coach de vie pour l’aider à trouver sa gaytitude en douze séances chrono. Serré dans son petit Speedo, il va falloir qu’il se jette à l’eau, même s’il n’est pas sûr d’avoir pied ou si la température est bonne pour lui. Pour le meilleur et pour le pire, le magazine Têtu et internet vont lui donner des pistes pour entamer son parcours initiatique. Les voyages aussi vont fortement imprimer son évolution car sur les dix années couvertes par ce deuxième album (de 2003 à 2013), Ludovic nous emmène vivre son homosexualité à Lyon, Pékin, Saintes, Bangkok et Montpellier.

Dans ce roman graphique, Ludovic partage sans filtre les expériences qui lui ont permis d’assumer sa sexualité, sans jamais tomber dans la vulgarité grâce à l’illustration délicate de Jika. (Présentation extraite du site des Editions ROUQUEMOUTE).

Personnellement, j’ai adoré lire ces livres. Ils montrent vraiment comment il était compliqué de faire son coming out dans les années 2000 autant sur le point de vue personnel que professionnel et comment trouver sa place dans un milieu qui est différent d’un pays à un autre.

Bonne lecture.

MsieurDam

Cinéma :  » L’air de la mer rend libre « 

Quelques années après avoir réalisé « Lola Pater » ,oeuvre flamboyante où il s’attachait au destin d’une femme transgenre incarnée avec fougue par Fanny Ardant, le réalisateur franco-algérien Nadir Moknèche a tourné de nouveau en France un film généreux et sensible intitulé  » L’air de la mer rend libre ».

Sorti en salles mercredi dernier, ce film nous présente deux jeunes gens d’origine algérienne vivant à Rennes, Saïd et Hadjira, lui, homosexuel, dans le placard auprès de sa famille et amoureux de Vincent, elle, réfugiée dans la religion après des déboires sentimentaux et judiciaires. Ils acceptent à contrecoeur un mariage arrangé pour respecter la tradition et préserver l’honneur de leurs familles respectives.

Et c’est ensemble que ce jeune couple désaccordé et maladroit, couvé par le regard protecteur et chaleureux du metteur en scène, va cheminer vers la liberté, la liberté de choisir son destin, la liberté d’être soi-même … Chemin âpre et douloureux, avec parfois des moments drolatiques, mais qui débouchera sur une scène tendre et apaisée le long d’une plage bretonne.

C’est une oeuvre à la fois modeste et audacieuse, émouvante et délicate que nous propose Nadir Moknèche, chef d’orchestre d’un casting formidable porté par les charmants et gracieux Youssouf Abi-Ayad et Kenza Fortas. Un film d’une grande générosité qui nous met un peu de baume au coeur en ces temps si troublés.