La réalisatrice de ce film, Maryam Touzani, s’exprimait avant la séance et nous disait « L’Amour ne se définit pas »
Dans cette histoire filmée au Maroc, nous découvrons un homme marié à une femme qui vit tout en cachant son homosexualité. Un jeune homme fait son entrée au milieu du couple et va être le déclenchement d’une forme de prise de conscience à l’égard de la tradition qui fait obstacle à la vie.
Mina, la femme d’Halim, au travers d’une lutte contre la maladie et pour la vie, va apporter sa bénédiction à la réelle personnalité de son époux et lui intimera l’ordre de ne plus avoir peur d’aimer.
La fabrication du caftan bleu rythme cette histoire merveilleuse et en sera le fil rouge.
Nous restons les yeux rivés à la beauté des personnages, aux mains de ces deux hommes qui dansent sur le tissu que l’on imagine soyeux et délicat. Les plans resserrés nous maintiennent dans le cercle de cette histoire intime et fabuleuse autour des milles et une façons d’aimer. La sensualité transpire des jeux de regards et des corps qui se frôlent.
Parce que l’amour n’est pas définissable, il peut nous emporter jouer comme ici sur la gamme de ses innombrables facettes. Il doit être à l’image de ce caftan fabuleux : beau, unique, délicat et solide pour tenir contre le temps.
La fin est juste magnifique …..