Vous tournez en rond chez vous dès 18 heures ou durant les week-ends de confinement ?
Profitez-en pour découvrir (comme ce fut mon cas) ou redécouvrir WORK IN PROGRESS, une mini-série semi-autobiographique américaine de 2019, qui nous relate, avec beaucoup d’humour, les aventures d’Abby McEnany, 45 ans, «grosse lesbienne queer» selon sa propre définition et célibataire depuis sa rupture douloureuse avec Mélanie, 8 années auparavant.
Tout ne dure qu’un temps, y compris la solitude affective, et voilà que l’amour apparaît sous les traits de Chris, un homme transgenre de 23 ans son cadet interprété par Theo Germaine, qui va prouver à Abby qu’un coeur que l’on croyait mort peut battre de nouveau la chamade.
D’abord méfiant, celui-ci se réchauffe, reprend vie puis finit par s’emballer. Tout va donc pour le mieux? Hélas, l’héroïne n’a pas qu’un coeur. Elle a aussi une tête et doit vivre avec une masse considérable d’angoisses et de névroses…
Dans sa lutte contre ses nombreux démons intérieurs et le regard des autres pas toujours tendre, Abby pourra compter sur l’aide bien involontaire de sa psy (je ne vous en dis pas plus…) et sur le soutien de Campbell, sa meilleure amie déjantée et protectrice, de sa sœur Alison, de son insupportable manageuse et de vedettes américaines dans leur propre rôle romancé.
Cette mini-série aborde drôlement des sujets que l’on n’a pas l’habitude de voir traités dans des programmes «grand public» comme l’identité et les stéréotypes de genre et leurs répercussions dans la vie sociale des individus.
WORK IN PROGRESS comprend 8 épisodes et une deuxième saison devrait prochainement voir le jour. La série est disponible sur CANAL +.