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Le 1^er décembre est la journée internationale de lutte contre le VIH/SIDA.

En cette période de coupe du monde de football, le score de 3-0 est toujours l’objectif pour gagner ce match : zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination, zéro décès lié au SIDA.

Zéro nouvelle infection à VIH : les moyens de se protéger pour éviter les contaminations se sont étoffés au fil des années. Au-delà des campagnes de prévention nécessaires, le préservatif reste toujours un excellent moyen de se protéger et de protéger les autres. A cela s’ajoute aujourd’hui les traitements post exposition ou prophylactiques (PrEP), dispositifs qui permettent d’éviter de nouvelles contaminations. Car, faut-il le rappeler, il n’y a toujours pas de vaccin pour se protéger du VIH.

Zéro discrimination : la sérophobie lié au VIH est toujours latente, le traitement médiatique de cet été relatif à un autre virus (monkeypox ou variole du singe), stigmatisant souvent les communautés homosexuelles et trans, montre à quel point les discriminations en raison de l’état de santé reste à combattre. Il faut le rappeler, I = I, Indétectable = Intransmissible. Se (faire) dépister, savoir où on en est, c’est en cas de test positif pouvoir démarrer un traitement pour devenir indétectable, reprendre une vie “presque” normale et ne plus transmettre le virus. Il faut le rappeler, la séropositivité ne doit pas être pas un frein aux relations amoureuses et au désir d’enfant.

Zéro décès lié au sida : une personne sous traitement ne développera pas de SIDA (TASP, traitement as prévention en anglais ou traitement comme prévention en français), il impose un suivi médical régulier pour vérifier la bonne adéquation du traitement à la personne. Attention au côté intrusif de certaines questions, notamment dans l’environnement professionnel : « Tu as souvent des rendez-vous médicaux ! Qu’est-ce que tu as ? » sont des remarques qui peuvent mettre mal à l’aise, car quelque soit sa maladie, on n’a pas forcément envie d’en parler.

Les moyens de dépistage ont aussi évolué : au delà de la prise de sang nécessaire à la confirmation d’un diagnostic, dès tests rapides d’orientation diagnostique (TROD, qui aujourd’hui existent aussi en tests “salivaires” et pas seulement avec une petite goutte de sang 🩸) permettent de se (faire) tester dans un centre de dépistage gratuit (CeGIDD), un centre de planification et d’éducation familiale (CPEF), un centre de Protection maternelle et infantile (PMI), auprès d’une association ou de certaines entreprises dans le cadre de la médecine préventive du travail. Si les autotests sont possibles chez soi, on ne peut que recommander de ne pas le faire seul.
Enfin, depuis le 1er janvier 2022, il est possible de faire un test de dépistage du VIH sans ordonnance, pris en charge à 100% sans avance de frais, sur simple demande et sans rendez-vous, dans tous les laboratoires d’analyses médicales de France.

Comme chaque année, l’association COMIN-G s’est associée avec la mutuelle MGEFI pour faire une campagne de prévention, notamment auprès de nos écoles de formation. Les ministères économiques et financiers s’associent également à cette journée par différentes publications sur les intranets nationaux et locaux.

Aujourd’hui au cinéma, est sortie la comédie romantique “gay”, la première d’un grand studio (Universal), avec à la production un des maîtres de la comédie américaine, Judd Apatow. Le film est réalisé par Nicholas Stoller, et co-écrit avec le comédien américain Billy Eichner qui tient aussi un des deux rôles principaux.

Alors, ce n’est peut-être un chef d’œuvre, mais cette comédie fait du bien : c’est Noël avant Noël ! Les fans de comédie romantique de Noël reconnaîtront d’ailleurs Luke Macfarlane, et ils ne manquent pas de faire des clins d’œil à ce type de “feel good movie” qui ne vont pas tarder à envahir nos écrans.

L’histoire est somme toute assez simple : deux hommes que tout oppose vont entamer une relation amoureuse et pas seulement d’être des “bros” (de très bons potes liés par une amitié fraternelle).

C’est souvent émouvant, toujours très drôle, très mordant et honnête sur les relations amoureuses entre deux hommes, et piquant sur le milieu queer militant (ce n’est pas que pour les gays cis non racisés comme le personnage principal le répète). Les grincheux pourront dire qu’au delà des gags et des situations burlesques, notamment pendant “les scènes de sexe” (ça reste très soft et ne choquera pas grand monde), le film peine à se trouver. Mais allez-y le cœur léger, vous passerez sans nul doute un moment bien sympathique avec ces deux “idiots des sentiments” auxquels on s’attache rapidement.

La bande-annonce, c’est par ici .

Lors de l’assemblée générale du 12 février 2022, les adhérent•es ont renouvelé leur confiance à des administratrice et administrateurs “historiques” et intégré deux petits nouveaux, Jacky et Jérémy.

C’est donc fort de 11 membres que le conseil d’administration va faire vivre notre association pour sa 18ème année… Car oui, ça y est, l’association est “majeure” et se projette déjà sur ses 20 ans, mais ça c’est une autre histoire.

Le conseil d’administration s’est réuni le 15 février pour désigner le bureau 2022 de COMIN-G.

Il se compose de :
– Sylvain ROUZEL-BOISGONTIER et Alexis COMPAGNE : Co-Présidents
– Olivier LAURENT : Trésorier /  Didier LOISON : Trésorier adjoint
– Damien BOUDET : Secrétaire / Charles-Adrien THOREL : Secrétaire adjoint
Les autres administrateurs 2022 : Nathalie, Cédric, Frédéric, Jacky et Jérémy

Et maintenant : au boulot, tous égaux, pas de distinguo !

L’édition 2021 de la marche des fiertés de Paris a lieu ce samedi 26 juin.

Comin-G n’accepte pas les menaces que font peser certaines et certains sur les associations professionnelles LGBT+ comme FLAG! (association LGBT+ des agents des Ministères de l’Intérieur et de la Justice, Pompiers, Policiers municipaux et alliés) ou Personn’ailes (association LGBT et gay friendly d’Air France).
Les procès d’intention faits aux forces de l’ordre en général ou à Air France, outre le fait d’être profondément malhonnêtes, font que ces associations amies se voient empêcher de participer sereinement à une marche qui se dit inclusive, alors que ces mêmes associations sont profondément engagées dans la lutte contre les discriminations liées à l’orientation sexuelle ou à l’identité de genre.
Dans ces conditions, Comin-G ne participera pas en tant qu’association à la marche des fiertés de Paris du 26 juin. Ses membres restent libres d’y participer à titre personnel.

Si vous souhaitez vous y rendre, la marche partira de Pantin pour aller jusqu’à République.

Un village associatif ouvrira dès 10 heures ce samedi place de la Pointe, au bord du canal de l’Ourcq, à Pantin. Des prises de paroles auront lieu avant le début de la marche prévue à 15h à l’arrivée à République autour de 18h, sans qu’il y ait de podium. Il n’y aura pas de char cette année, même si quelques véhicules sonorisés sont tout de même prévus pour rythmer cette manifestation revendicative et festive.

En raison du contexte sanitaire, le port du masque est de rigueur et nous vous invitons au maximum à respecter les gestes barrières.

Belle marche à toutes et à tous.